Les origines de l’Amstaff

L’Amstaff est issu de brassage de races dont l’objectif était de réunir certaines caractéristiques de chien de combat.

Les combats

Les combats de chiens et taureaux étaient déjà la grande diversion sportive dans les îles britanniques, en 1209. Au fil des siècles, les combats se diversifièrent opposant des chiens entre eux, ou les opposant à des ours, à des rats, etc. Les éleveurs cherchèrent à parfaire la combattivité et la résistance de leurs chiens en croisant les races. Vers le 18e siècle, ils sélectionnèrent les bulls (réputés pour leur résistance à la douleur) et les terriers (connus pour leur agilité) pour créer des chiens de combats toujours plus performants.

Les bulls

Les bulls de l’époque ne ressemblaient pas vraiment à ceux de nos jours. C’étaient de grands chiens élancés pesants près de 45 kilos et d’un courage sans pareil. Très fidèles à leurs maîtres et d’une grande résistance à la douleur, ils présentaient cependant un point faible : l’agilité. Plus lourds et peu stratèges, on compensait ce défaut en limitant les mouvements des adversaires pour équilibrer les combats comme par exemple attacher un ours à un poteau.

Les terriers

Les terriers, fins chasseurs et très vaillants, étaient utilisés pour débusquer les blaireaux et autres animaux nocifs. Ils excellaient dans les combats contre les rats et autres chiens par leur instinct et stratégie innés de chasse. Ils pouvaient faire face à quelques centaines de rats sans faillir. Malgré leur caractère têtu et opiniâtre, ils étaient tout aussi fidèles à leurs maîtres.

Les bulls and terriers

Du croisement de ces deux races commença à voir le jour les prémices de nouveaux chiens. Les bulls-and-terriers naquirent sans une hégémonie de race, offrant divers aspects physiques. Les premiers chiens de lignée tels que le bull terrier blanc de James Hinks en 1860 ou l’English Blue coloré sont les ancêtres de l Amstaff.

L’Amstaff

À partir de 1800, les immigrants britanniques et irlandais importèrent leurs chiens de combats. Au fil des décennies, les brassages de race distinguèrent les chiens américains de leurs cousins britanniques. Plus hauts, plus lourds, plus imposants en muscles, les Staffordshire étaient nés. Après une série de distinction dans leur appellation (Bull-and terrier, Pitt bull, pit bull terrier, American bull terrier, yankee terrier, etc), c’est en 1936 que le Kennel club américain reconnu ce chien tout d’abord sous le nom de Staffordshire terrier. Il deviendra définitivement l’American Staffordshire terrier en 1972.

Un commentaire

  1. alano 5 mars 2020

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